Theatre
Jeudi 28 septembre
Caprice du croisiériste,
On voulait aller voir Capri.
Hélàs le commandant a dit,
Capri c'est fini...,
Je ne crois pas que j'y accosterai un jour.
C'est au travers de gros hublots
Que les passagers du bateau,
Contemplaient le grand Vesuvio,
Qu'ils s'en iraient fouler bientôt.
A peine à quai à Napoli,
Tram puis train ils ont pris,
Pour aller jusqu'à Pompei,
Arrêt Villa dei Misteri.
Gare du Vésu..u..u..u..u..u..ve
Avant de l'avoir visionné,
Essayez donc de deviner,
Ce qu'inspirées et fort gaies,
Les Mamies ont pu raconter!
Gare du Vésu..u..ve et de Pompei.
Maintenant faut rentrer dare dare, et bien sûr allonger le pas.
Car tous les jours on l'a bien vu, le bateau part et n'attend pas.
La guide Edith a tout prévu et va nous sortir son plan B,
"Les femmes vite vont courir, et par le train elles vont rentrer.
Et ceux qui souffrent pour de bon, dans un taxi pourront souffler,"
Bon plan ou pas vous le verrez, la suite je vais vous raconter.
Car oui si l'homme est un peu lourd, il est très malin dieu merci,
Et bravant quelques interdits, il sut trouver des raccourcis.
Ils descendirent tranquillement; elles, tout en nage, ah c'est râlant,
Parce que tout l' monde finalement, est arrivé en même temps!
Gare du Vésu...u...u...u...u...uve
Et après tous ces beaux efforts,
Où on a failli perdre le nord,
Chacun a pu rejoindre à bord,
Sa cabine d'abord!
Alors en guise de réconfort,
On a trinqué, quittant le port,
Et à tribord, et à babord,
Aux copains d'abord!
Mercredi 27 septembre
Il suffit, d'une nouvelle halte,
Et c'est un beau jour qui commence,
Lentement, approchez de Malte,
Venez contourner ses défenses.
Et alors ... ?
La Valette, jolie la Valette,
La Valette, vous découvrirez!
Et à cinq dans un taxi, vous mont'rez,
Et un demi-tour sur route, vous ferez,
Traversant une ligne blanche, ah vraiment!
Tout ça sous le nez d'un agent, pas content,
Mais qui nous a pas plumé, çà c'est chouette.
La Valette, jolie La Valette.
En l'an de grâce mil cinq cent trente,
Est venu Jean, preux chevalier,
Mettre de l'ordre à Malte.
Et c'est pour l'en récompenser,
Que le Roi et le Clergé,
A la ville son nom ont donné.
Il est venu le temps des cathédrales,
Les Chevaliers sont entrés,
Et s'y font tous enterrer.
En vain j'y ai cherché nos armes,
et nos noms et nos blasons.
Et s'ils sont bien à La Valette,
C'est tombé aux oubliettes;
Ils sont p't-être restés à Bari,
Eux aussi au fond du puits!
Mais sans doute plus simplement,
Perdu dans un trou normand!
Des Décorations du Carrelage de St Jean,
A la Décollation de St Jean du Caravage.
Depuis la nef il n'y a qu'un pas,
Mais les photos, n'y comptez pas!
Trois pas suffirent hors de St Jean,
Jusqu'à l'église de St Paul,
Qui fit naufrage près de La Valette.
Hélàs pour lui, ma foi, c'est bête,
S'en est allé de Malte à Rome,
S'y faire aussi, couper la tête!
Pour oublier tous ces carnages,
Il a fallu maint malts et rhums!
Oh qu'il est beau, qu'il est beau le bateau,
Et qu'il est bon, qu'il est bon le resto !
Même si parfois ils nous chantent en sourdine:
Moi je préfère manger à la cantine,...
Avec mes copains et mes copines,
Pour aussi allez jouer, à la récréation...
Et glisser de la main, au panier le ballon!
Comment ne pas faire la fête,
Quand le beau Ronaldo et sa botte secrète,
Le temps d'une valse a fait tourné la tête,
De Lilly et Mamie Bernadette.
Mardi 26 septembre
C'est vrai on s'est perdu partout, à Corfou,
De nous à vous, oui il faut bien qu'on l'avoue,
Ne lui déplaise,
La guide n'était pas à l'aise,
Et pour une fois,
A eu besoin de moi!
Quand on débarque en ville,
Dans nos costumes débiles,
Les gens changent pas de trottoir,
On n' fait pas peur à voir,
Quand on débarque en ville.
D'ailleurs en cherchant notre chemin,
On s'est même fait un copain!
On a déambulé,
Et même philosophé,
Fallait rester dans le ton,
Chez Socrate et Platon.
Mais Corfou, c'est aussi de très belles églises,
Quittant vite ces rues où le chaland s'enlise,
Voici un aperçu de ces quelques merveilles,
Avant que pour de bon ne parte le soleil.
C'est le retour à bord, pour une soirée pas cool,
Où la pluie et la houle ont fait fuir la foule.
La mer est agitée a dit le commandant,
Et si le père est calme, nous ne sommes pas vaillants.
Lundi 25 septembre
... Sea, ... Sieste, ... n'Sun, ...
Z'ont voulu voir Bari et on a vu Bari...
Fiers de découvrir que le château qui défend
La ville de Bari, de tous ses assaillants,
A été je l'assure, bâti par les Normands,
Il y a bientôt neuf cents ans.
Un instant de culture,
Au milieu de l'aventure.
Est-ce bien sûr qu'ils ont dit?
Ils en ont discuté,
Et ont trouvé la vérité,
Mais oui, au fond du puits.
La Basilique San Nicola, la cathédrale San Sabino
Etaient déjà fermées, alors là, pas de photos.
Mais Bari c'est aussi des grands mâts sans bateau,
Et bien sûr comme partout une station Esso.
Z'ont plus aimé Bari, on a quitté Bari
Dimanche 24 septembre
A l'heure où blanchit la lagune et son halo,
Très tôt, on attendait le vaporetto.
Spectacle idyllique, messe à la basilique,
De Saint Marc et ses mosaiques
Reprenant les valises,
On a quitté Venise,
En route pour Trieste,
A l'heure de la sieste,
Un kilomètre à pied,
Pour rejoindre le quai,
Et soudain le voilà,
Le Costa Marina
A peine montés à bord,
Et encore dans le port,
Déjà l'évacuation,
Allez exécution!
Enfilez les gilets,
Arrêtez de rigoler,
Et à trois vous sautez!
Samedi 23 septembre
Samedi matin, Pépé, Mamie, Lilly et nous aussi,
Partis de Linkebeek, on a rejoint Gosselies.
A pied, en bus et puis en rail n'air.
Z'ont voulu voir Venise et on a vu Venise...
C'est pas triste Venise, il n'y a pas de bagnole,
C'est pas triste Venise, et même qu'on s'y gondole,
Et Mamie est ravie, ne tarit pas d'éloges,
A la place Saint Marc et au Palais des Doges.
Sous le Pont des Soupirs, ce n'était pas la fête,
De tous les condamnés, qui ont perdu la tête.
Pour un environnement, un peu plus souriant,
On est allé gaiement, vite au café Florian
La folle équipée
Venez donc, vous, dont l'oeil pétille,
Ecouter la secrète histoire,
Que la p'tite souris mon amie,
Vient me rapporter chaque soir.
C'est l'histoire de deux Mamies,
Et du Papy de Normandie,
Qui vont partir à l'aventure,
Du 52 avenue des mûres.
Mercredi 20 septembre 2006
Elles sont arrivées, depuis Sète par le train,
Un air très amusé, leur valise à la main.
Avec une heure de r'tard, et le sourire en coin,
Car à Lille le chauffeur, avait raté son train!
A la Gare du Midi, ils pouvaient pavoiser,
Oui c'était bien à cause, du pays d'à côté.
Il faut dire qu'en Belgique, ça ne peut pas arriver,
Et encore moins bien sûr, à la SNCB.
Et,
Moi j'écris les vers,
Et sur mon clavier,
J'ai bien trop à faire,
Pour déjà rêver...
Jeudi 21 septembre 2006
Ah, ah, ah, ah...
Ce fut le temps, de, Brussel visiter,
La p'tite souris va tout vous raconter.
Dans le bus à impériale,
Le coeur dans les étoiles,
Y'avait la Mamie,
Y'avait la Lilly,
Et puis, y'avait Edith,
Qui rapporta la suite...
Le Manneken Pis,
Il fallait qu'elles le vissent,
Avec grande éloquence,
Commenter sa prestance,
Et sans terme choisi,
Parler de son zizi.
Elles l'ont donc fait, toutes les trois,
Mais on dira rien pour cette fois.
Ah, ah, ah, ah...
Et place de Brouckère,
Ce fut l'heure de la bière,
Avant l'Atomium,
Tout en aluminium,
Encore un tas de boules,
Qui attire les foules,
C'est bien pour les touristes,
Ont conclu nos artistes!
L'équipe est maintenant au complet,
Les plans et la bière sont tirés,
Maintenant tout peut commencer!
La p'tite souris est fatiguée,
et n'est pas certaine d'arriver,
Tous les soirs à me confier,
Les périples de la journée,
Mais, elle va essayer!